Retour sur l'histoire d'un grand projet réussi - Livre

Je vous livre ma dernière trouvaille : une analyse du fonctionnement du chantier de la Tour Eiffel, organisation remarquable à plus d'un titre pour la réussite de ce projet.

"Piloter un projet comme Gustave Eiffel. Comment mener un projet contre vents et marées".  Anne Vernès Eyrolles


La tour Eiffel est une œoeuvre collective grandiose. Sa construction fut un projet conséquent et risqué (300 mètres de haut et 26 mois de construction). Pour autant, elle fut terminée à temps pour l'exposition Universelle de 1889.

Le chef d'orchestre de cette réussite est bien évidement l'ingénieur Gustave Eiffel qui a développé ses propres principes pour atteindre son objectif.

Il avait notamment opté pour une Organisation et Constitution des équipes originales :

    - la structure de l'organisation était composée d'équipes de 4 à 5 personnes gérées par un responsable. Les responsables étaient très pointus dans leur domaine et faisaient preuves d'agilité managériale (forte collaboration avec les autres équipes). Avant d'être choisi pour cette fonction, les postulants devaient réaliser un stage d'intégration pour valider les compétences techniques et comportementales. Gustave Eiffel avait défini clairement 3 qualités indispensables : l'agilité (technique et comportementale), la prudence et l'exemplarité.

Il pratiquait une communication ouverte et transparente :

    - Pour répondre à certaines critiques, le chantier étaient ouvert à tous et Gustave Eiffel demandait à ses collaborateurs de devenir les ambassadeurs du projet.

Il valorisait le rôle des membres du projet :

    - Gustave Eiffel n’hésitait pas féliciter ses équipes et à les mettre en valeur dans ses discours. Il précisait des exemples et des faits qui avaient contribué à l'avancement du projet et à la parfaite coordination entre les équipes. En fin, il célèbrait la fin du projet avec ses équipes en leur délivrant des signes de reconnaissances.

Ces points sont les secrets de la réussite de tout projet.

« Il faut mieux penser changement que changer le pansement. » Francis Blanche.

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